"La crise sanitaire que nous vivons est aussi une crise morale : nous avons choisi collectivement d'oublier les vieux", constate Serge Guérin. Et le sociologue spécialiste de l'intergénérationnel, de co-initier la naissance d'Etats généraux de la séniorisation, Objectif : "Réussir la France des âges".Avant tout, nous avons mis en place une méthodologie de travail et constitué un collectif pour mutualiser les expertises : France Alzheimer, Lire et Faire Lire, Old'Up, Synerpa, Siel Bleu, le Réseau Francophone Villes Amies des Aînés ou le Professeur de médecine Gilles Berrut.

"Le vieux de demain, c'est... nous" Le gouvernement peut compter sur le réseau francophone des villes amies des aînés (RFVAA), qui recense 152 membres eux-mêmes représentant 12 millions d'habitants, pour avancer avec les collectivités. Si son délégué général Pierre-Olivier Lefebvre confie à La Tribune son "inquiétude" que les personnes âgées "redeviennent la dernière roue du carrosse, une fois l'émotion passée", il "espère" un "déclic" afin qu'on "vive en humanité ensemble".

Lutter contre l’isolement des personnes âgées et fragiles isolées en période de confinement : Olivier Véran annonce retenir les premières mesures du plan de mobilisation nationale contre l’isolement. La mission pilotée par Jérôme Guedj, composée d’une équipe opérationnelle de trente experts et acteurs de terrain dont le RFVAA, a remis le 6 avril au ministre des Solidarités et de la Santé un rapport comprenant quarante-deux propositions et une première série de recommandations opérationnelles.

Face à la situation dramatique des Ehpad, la mobilisation salutaire de la société civile (don de matériels de protection, fabrication artisanale de masques, implication de professionnels de santé retraités…) est malheureusement loin d’avoir pu compenser le chaos à l’œuvre. Parallèlement, le monde institutionnel (associations, entreprises, communes, en particulier celles du Réseau villes amies des aînés) s’est peu à peu organisé pour étendre la dynamique de solidarité : mise en place de dispositifs d’écoute dédiés aux soignants (association Soin aux professionnels de santé), instauration d’un accompagnement physique adapté à distance (Siel bleu), convoyage gratuit de masques depuis la Chine (société But), etc.

Le programme mensuel à destination des seniors a changé. Ces modifications s’inscrivent dans le cadre de la démarche Ville amie des aînés, lancée par la Ville. « Les seniors rezéens ont souhaité que les actions, les temps forts et autres ateliers pouvant les intéresser soient mieux relayés auprès d’eux, précise Gérard Aigroz, président de Rezé Seniors. Les changements apportés plaisent à tous. Le numéro de mars a reçu un très bon accueil. »

Dans des villes qui comptent presque autant de seniors que d’étudiants, les maires adaptent leur politique pour conserver ou conquérir ce vote des seniors. RFVAA offre une méthode aux maires pour enrôler les seniors dans les politiques de transports, d’habitat, de culture… Les retraités « attendent de leur ville de trouver une place et pas seulement que les élus s’occupent d’eux », expose M. Lefebvre, délégué général de RFVAA.

Le Réseau francophone des villes amies des aînés incite à mettre en pratique le programme de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour « l’adaptation des villes au vieillissement ». Affilié à l’OMS, le RFVAA a réussi à enrôler quelque 140 villes françaises. La plus grande est Paris, la plus petite Meaulnes-Vitray (Allier), 900 habitants. De toute obédience partisane. Elles forment un vivier de près de 12 millions d’habitants.

L’UTR CFDT 79 invite dans les jours qui viennent les candidats partout dans les Deux-Sèvres à décliner leurs programmes sur ces sujets. Des pistes concrètes ? L’UTR CFDT suggère aux candidats de faire adhérer leur commune au réseau « Villes amies des aînés ». Il lutte contre les discriminations dont sont victimes les personnes âgées et encourage les initiatives pour leur faciliter la vie, dans les transports comme l’habitat ou la vie culturelle. Le réseau compte aujourd’hui 146 adhérents, soit 12 millions d’habitants.

Le réseau francophone des Villes amies des aînés œuvre pour développer cette démarche. Le Réseau Francophone des Villes Amies des Aînés composé de villes belges, suisses, françaises et d’Andorre apporte son soutien aux villes engagées dans la démarche « Villes Amies des Aînés » pour qu’elles poursuivent leurs efforts d’adaptation du territoire aux besoins des personnes âgées dans le temps. Les membres du réseau peuvent également partager et diffuser leurs expériences.

Retrouvez le compte-rendu d'activité tel que présenté à la dernière Assemblée Générale du Réseau Francophone des Villes Amies des Aînésle 4 février dernier à Metz.

Une quinzaine de personnes âgées ont esquissé, récemment au département Carrières et sociales de l'IUT de Belfort, une définition de villes amies des aînés.

La filière « silver économie » et le Réseau francophone des villes amies des aînés ont mis en ligne, le 23 janvier, une lettre adressée à toutes les têtes de liste des élections municipales et intercommunales. Avec la conviction que le bloc communal « sera un échelon essentiel des politiques publiques du vieillissement».

Habitat, mobilité, lien social… « si le défi démographique se pose à tous les échelons -mondiaux, continentaux, nationaux et régionaux, c’est bien au niveau du bloc communal que se traitent les enjeux les plus concrets », rappelaient le Réseau francophone Villes amies des aînés et la filière Silver économie la semaine dernière.

Le club rezéen de badminton a démarré, en janvier, une section pour les seniors dans le cadre de la ville amie des aînés pour le bien vieillir. Rezé fait partie du réseau des villes amies des aînés, qui propose un plan d'actions élaboré par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour le bien vieillir.

Les élections municipales seront l'occasion de rappeler l'importance des politiques locales pour le quotidien des personnes âgées. La filière Silver Economie vient d’adresser un communiqué aux candidats aux élections municipales et intercommunales. 30 propositions pour répondre aux critères d’obtention du label “Ville amie des aînés” : Label issu des travaux de l’OMS et délivré en France par le Réseau francophone Ville amie des aînés afin d’inciter les territoires à mieux s’adapter aux seniors.

Le Conseil national de la Filière Silver Economie présidé par Luc Broussy a adopté le jeudi 23 janvier une adresse aux candidats aux élections municipales et intercommunales sous la forme de 30 recommandations. Ce document élaboré avec le concours du Réseau Villes Amies des Aînés, fera l’objet d’une large diffusion. Il y est question de logement, d’urbanisme, de mobilité, d’accès aux soins, de culture, de lien social ou encore de prévention.

Alors que la loi sur le grand âge et l’autonomie devrait être proposée par la ministre de la Santé Agnès Buzyn avant l’été, le Réseau francophone Villes amies des aînés (RFVAA) lance une grande tournée de consultation des retraités et des personnes âgées. L’occasion pour les premiers concernés de se faire entendre.

Voici une excellente initiative. En effet, on donne de plus en plus la parole aux minorités quelqu’elles soient, mais on oublie souvent et encore trop régulièrement les seniors et les personnes âgées… Alors que cette population représente une part de plus en plus importante de la société. Dans cet esprit, le Réseau Francophone des Villes Amies des Aînés a décidé de lancer une grande tournée de consultation des retraités et des personnes âgées.

Cette note est le fruit des échanges réalisés lors des groupes de travail « Silver Économie et Territoires » organisés fin 2018 ainsi que d’un questionnaire envoyé aux territoires membres du réseau francophone des « Villes Amies des Aînés ». Cette note s’accompagne de 63 idées pour une collectivité bienveillante envers les aînés.

Avec la transition numérique et la transition écologique, la transition démographique est une des grandes révolutions structurantes que nous aurons à vivre sur notre territoire. Or, trop souvent, le vieillissement démographique a été appréhendé dans notre pays de façon anxiogène. Ce que nous proposons ici, c’est tout à la fois de considérer le vieillissement comme une chance pour les individus et une opportunité pour la société.