Le dispositif OCTAVE est une solution innovante sur le territoire de la MEL qui s'attache à respecter le parcours résidentiel de la personne âgée, en proposant une alternative entre le logement classique et l'EHPAD avec un accompagnement global personnalisé dans un quartier propice au "bien vieillir". Il tend à lutter contre l'isolement puisque ce sont systématiquement des ensembles de huit logements voisins les uns des autres, au sein d'un vaste bâtiment, qui sont mis en locations.

La population seniors étant particulièrement touchée par l'exclusion numérique. La direction des seniors de la ville de Nice, en partenariat avec la direction de la Jeunesse et de la vie associative a donc proposé un parcours d'accompagnement des seniors à l'usage du numérique. L'objectif du dispositif est de favoriser l’autonomie des seniors dans l'usage des nouvelles technologies et ainsi de lutter contre leur isolement social.

A l’origine, le projet des Demeures du Parc est issu d’une réflexion d’une équipe des Petits Frères des Pauvres basée à Nantes permettant de répondre à des besoins repérés localement. Cet habitat regroupé permet aux personnes âgées de 50 ans, de retrouver une stabilité et maintenir leur autonomie que ce soit dans le domaine de la santé, de l’accès aux droits mais également dans le domaine de la vie sociale.

Les Maisons des Sages sont deux habitats Accompagnés Partagés et Insérés dans la cité (API) à Buc et aux Loges-en-Josas (Yvelines) qui accueillent chacune huit personnes âgées atteintes par la maladie d'Alzheimer ou une maladie apparentée, ne pouvant plus rester dans leur domicile ordinaire. Ce projet permet donc de proposer un logement alternatif entre le logement classique et l'EHPAD.

Le projet consiste en la construction, dans l'enceinte de l'ancien Carmel, un Béguinage Solidaire. Il s'agit d'un habitat groupé, solidaire, participatif et accompagné de vingt logements T2 et T3 avec des espaces de partage ouverts sur le quartier : salons, atelier cuisine, atelier de bricolage, jardin potager. Ce projet s'inscrit comme un tiers lieu, habité par des retraités, tous locataires et majoritairement ayant peu de ressources financières.

La méthodologie développée par l'association Loki Ora en terme de création de colocation seniors a fait ses preuves en s’adaptant à tous les parcours et permet aux seniors un accompagnement complet et adapté : de l’information jusqu’au choix et à la construction de sa colocation sur-mesure. La colocation entre seniors est une véritable alternative entre le logement classique et l'EHPAD.

La Maison de Blandine développe et anime de petits lieux de vie avec une dimension bigénérationnelle accueillant une trentaine d'habitants (personnes âgées autonomes/semi-autonomes et jeunes), tous acteurs de cet habitat partagé, autour d'un projet de vie commun, au cœur de la commune de Limonest.

Le questionnement des seniors en matière d'habitat est courant mais leur éloignement du numérique est un frein à l'accessibilité des renseignements. Le projet a pour objectif de faire connaitre aux seniors les dispositifs institués par la métropole en matière de logement et d'habitat, une fois par mois, à l'Office municipal niçois des seniors (OMNS).

Confrontées à la solitude et à des logements inadaptés (trop grand, présence d'escaliers), les personnes âgées subissent des déménagements en institution spécialisée quand il est déjà trop tard. Contre ce problème, le Béguinage situé à Angers (49) offre des logements autonomes qui correspondent à un choix de vie des personnes accueillies avec un appartement autonome et une sociabilité riche.

La Résidence Boréa est un ensemble d’appartements regroupés aux normes BBC, avec services partagés pour personnes âgées autonomes qui a été implanté sur le site de la « Villa BOREA ». Ce dernier regroupe un foyer restaurant, un guichet « unique Seniors », les services d’aide au maintien à domicile du CCAS.

L'idée du projet est de profiter du logement vacant du gardien de la Résidence Autonomie de Caluire-et-Cuire pour proposer l'appartement à la location à deux jeunes étudiants à un prix modéré pour créer du lien avec les résidents retraités. Il a d'abord fallu trouver des jeunes motivés par le projet avant de rechercher un prestataire qui assure la mise en relation entre, des étudiants en recherche de logement partagé et des seniors.

Suite à un partenariat de deux années entre le Conseil des seniors de Vaulx-en-Velin et les étudiants de l'ENSAL (école nationale supérieure d'architecture) sur un projet de kiosque à musique et de danse, les membres du conseil des seniors ont souhaité réfléchir à la mise en place d'une démarche de cohabitation intergénérationnelle. La démarche permet de répondre surtout à un désir de solidarité des seniors vis-à-vis de la jeune génération qui a pu éprouver des difficultés lors de la période ...

Il a été établi que les jeunes et les seniors sont souvent confrontés auxmêmes problèmes : ils sont mis à l’écart et déconsidérés et ils partagent unsentiment d’exclusion. Une majorité des plus de soixante ans ne vivent pasen institution : trois personnes de plus de soixante ans sur quatre sontpropriétaires de leur logement principal, plus généralement un grand espaced’habitation (type maison).

Ce projet participe à favoriser les liens intergénérationnels au sein de la collectivité, à partir de lien épistolaire, de partage de repas, d'activité, et de services. Il valorise un lien intergénérationnel tout en favorisant l'échange de connaissances et de savoirs.

« Un Toit à partager » est une solution de logement en cohabitation intergénérationnelle solidaire qui consiste à proposer à des jeunes une chambre meublée chez une personne plus âgée d’au moins une génération(20 ans), pour un loyer modique et en contrepartie de menus services et d'une relation au quotidien fondée sur la convivialité et l'échange.

La mobilité des aînés constitue un enjeu moteur du territoire, d'autant plusqu'ils représentent une part croissante de la population. Or, la marchedevient le mode de déplacement majoritaire à partir de 65 ans : les seniorshabitent souvent dans des quartiers denses, ils sont parfois dans l’incapacitéde conduire, la marche représente leur seule activité physique et un moyenimportant de sociabilisation.

Dans le cadre de sa politique foncière, la commune s’est portée acquéreur de parcelles bâties, situées place de l’église, avec l’intention d’y mener une opération de densification de l’habitat. La commune a réservé une partie de l’espace foncier aux logements de personnes retraitées autonomes disposant de revenus modestes.

Certaines activités et animations du quartier de Claix ont été supprimées : que ce soit les midis amicaux qui étaient intergénérationnels ou encore des rencontres hebdomadaires qui ont peu à peu disparu. La demande et la motivation de renouer différemment avec les personnes âgées et l'ensemble des habitants était donc nécessaire.

La cohabitation intergénérationnelle permet un maintien à domicile de qualité, avec la présence d'un hébergé venant compléter les aides des personnels soignants et d'aides à domicile. Cette présence permet également de rassurer le senior et sa famille ainsi que de retrouver un sentiment d'utilité sociale en aidant un jeune à se loger

En 2006, La Maison en Ville lance un service de cohabitation intergénérationnelle s'appuyant sur la charte du Secrétariat d’État aux personnes âgées. Ainsi, en quinze ans, le service d'accueil chez des aînés s'est déployé sur Rennes, la métropole et certaines villes d'Ille-et-Vilaine.