SDF est devenu un acronyme. La figure type qui en émane est souvent celle qui impressionne le plus : celle d’un être informe, instable, malodorant et sans regard, que l’on évite sur les trottoirs des villes. Déchu et désocialisé, il fait peur. Tel un effet miroir, tel un autre soi possible. C’est un « individu en négatif ». Or SDF reste une désignation administrative. Elle englobe une grande variété et continuum de situations de (mal) logement et autant de statuts d’occupation. Aussi, de quoi et de qui est-il question, quelle est l’ampleur du phénomène quand on parle de vieillissement des SDF ?
Sophie ROUAY-LAMBERT