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Des sociologues recueillent la parole des plus de 55 ans à Malakoff

ActualitésPublié le 29 octobre 2020

Du 26 au 31 octobre, deux sociologues sont présentes dans le quartier Malakoff pour entendre les besoins et la vie au quotidien des plus de 55 ans. L’objectif est d’établir un diagnostic pour adapter davantage le quartier aux seniors.

Frédérique Letourneux et Elvire Bornand arpentent Malakoff pour collecter la parole des plus de 55 ans.
Frédérique Letourneux et Elvire Bornand arpentent Malakoff pour collecter la parole des plus de 55 ans.


Habitants de plus de 55 ans à Malakoff, si vous croisez dans le quartier deux femmes en veste bleue à capuche avec l’inscription « sociologue », allez à leur rencontre, elles sont là pour vous écouter. Elvire Bornand et Frédérique Letourneux de l’association l’Etabli vont arpenter le quartier Malakoff du 26 au 31 octobre pour recueillir la parole des aînés, leurs aspirations et leurs besoins.

Ce diagnostic poursuit ceux déjà réalisés aux Dervallières et à Nantes Nord en 2019, demandés par la mairie de Nantes, adhérente depuis 2017 au réseau Ville amie des Aînés. « L’objectif de notre travail est d’aider les services de la Ville à penser le quotidien et l’accessibilité des seniors sur l’échelle d’un micro-territoire », explique Elvire Bornand. Pour ce faire, les deux sociologues échangent avec les aînés, font une analyse et propose des préconisations ciblées dans les quatre mois suivant les rencontres sur le terrain.

Des problématiques spécifiques et communes

S’il y a des spécificités par quartier comme le problème de la pente aux Dervallières, facile à descendre mais difficile à remonter, il y aussi des enjeux communs à tous. « Plus les personnes vieillissent, plus elles utilisent le bus ou le tram pour un ou deux arrêts, précise Elvire Bornand. Souvent elles achètent leurs tickets à l’unité donc la question de la justice tarifaire se pose. Concernant les actions socio-culturelles pour les seniors, ils ne veulent pas que des activités entre eux mais passer 2 heures avec de jeunes enfants qui font beaucoup de bruit n’est pas forcément adapté non plus, il faut donc interroger les modes de partage, leur durée… »

Après le grand débat métropolitain sur la longévité, la Ville de Nantes continue ses démarches et confirme son engagement pour une vie sociale active, pour le bien-être et pour la santé des personnes âgées. « Une fois la première réaction de méfiance passée (liée aux démarchages réguliers), les personnes ont le sentiment d’être écoutées et apprécient l’échange, ajoute Elvire Bornand. Nous aimerions leur faire un retour dans le quartier pour qu’elles sachent qu’elles ont été entendues mais la forme est encore à trouver. »

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