Arras est déjà « une ville amie des aînés », mais elle attend son label
La ville accélère ses projets pour les seniors qui sont invités à devenir non pas seulement des consommateurs de loisirs, mais des partenaires de la ville inclusive de demain. Explications…
Avec plus de 7 000 habitants de plus de soixante ans, la population des séniors va grandissant à Arras. La ville n’a pas attendu pour s’en préoccuper. On pense à ses clubs des aînés, les services du CCAS, la mise en place de liens particuliers avec les seniors durant la pandémie… Mais elle entend développer les initiatives pour leur offrir des services, des loisirs mais aussi d’autres possibilités d’être partenaires de la construction de la ville de demain.
Mercredi après-midi, une rencontre territoriale intitulée « Bien vivre dans une ville amie des aînés » préfigurait une consultation de la population des seniors pour mettre en place une assemblée qui pourra faire remonter des propositions pour lutter contre l’isolement et les solitudes, favoriser les solidarités intergénérationnelles.
Une maison des seniors
Cette rencontre préfigurait également la création d’une maison des seniors qui prendra ses quartiers momentanément la résidence Soleil, dans le quartier Méaulens. Cette maison devrait être un lieu de ressources où l’on pourra partager ses idées, profiter de conseils (pour créer une association par exemple) ou proposer des idées nouvelles.
Le troisième point de cette réunion était d’évoquer le réseau francophone des villes amies des aînés, avec son président national, Thomas Dudebout. Un label et une ressource partagée plus de deux cents villes, des collectivités étrangères, des organismes régionaux et nationaux. Arras devrait prochainement recevoir ce label.