Les toilettes publiques sont un lieu crucial pour un très grand nombre de publics, aussi bien pour les personnes sans domicile fixe, que pour les personnes atteintes de maladies chroniques ou les personnes âgées. Des travaux de chercheurs, comme ceux de l’urbaniste Clara Greed, ont aussi montré que les femmes sont celles qui ont le plus besoin de ce mobilier urbain, et que ce sont aussi elles qui y ont le moins accès.
L’épidémie de Covid-19, les deux confinements et, dans leur giron, la fermeture des bars, cafés et restaurants ont révélé l’importance capitale que revêt, aujourd’hui, ce mobilier urbain. Et l’offre est jugée insuffisante, aux yeux des premiers concernés : « Pour toutes les personnes prioritaires, les sorties du quotidien et la vie sociale peuvent très vite devenir des sources de stress et d’anxiété, particulièrement si l’accès aux toilettes dans les espaces publics et les transports n’est pas assuré. La crise du Covid-19 a accentué cette difficulté du quotidien, avec des sanisettes fermées pendant le confinement (espaces publics, commerces, transports, etc.), et dont la réouverture reste encore très partielle », déplorait ainsi l’association François-Aupetit dans une pétition « Urgences toilettes », publiée en octobre dernier.
Dans son instruction sur la prise en charge et le soutien aux populations précaires face à l’épidémie de Covid-19, du 3 novembre dernier, le gouvernement avait d’ailleurs demandé aux préfets de
[80% reste à lire]
Article réservé aux abonnés
Gazette des Communes, Club Santé Social
VOUS N'êTES PAS ABONNé ?
Testez notre Offre Découverte Club Santé Social pendant 30 jours
J’en profiteThèmes abordés