C’est une reconnaissance toute symbolique mais non moins importante dont a été gratifiée Nice. La commune a reçu la semaine dernière le label or "ville amie des aînés" qui, comme son nom l’indique salue les initiatives des collectivités en faveur des seniors. La distinction a été remise à l’occasion du colloque international du Réseau francophone des villes amies des aînés organisé conjointement avec l’Organisation mondiale de la santé.
Une manière de mettre en lumière le travail effectué par la municipalité, son CCAS, la Métropole mais aussi l’ensemble du tissu associatif, très dense, dans une optique de prise en compte du vieillissement.
"C’est une immense fierté pour notre ville d’être l’une des premières grandes villes du pourtour méditerranéen à obtenir cette distinction, et qui plus est, à obtenir le label or, plus haut niveau de labellisation pour une collectivité primo labellisée, se réjouit le maire Christian Estrosi. Nice compte 121.000 habitants de plus de 55 ans, et c’est une richesse. Nos aînés donnent de leur savoir, de leur temps, de leur expérience et en retour la collectivité se doit de prendre soin d’eux."
Les seniors engagés
L’édile n’a pas manqué de souligner l’investissement de son adjointe déléguée aux Seniors et aux Solidarités, Jennifer Salles Barbosa, et de la direction des Seniors qui a piloté la démarche. "Je remercie également les seniors niçois qui, lors de la vaste consultation lancée de septembre 2022 à février 2023, nous ont aidés à bâtir un diagnostic partagé sur l’adaptation de la ville à l’avancée en âge. Cette parole citoyenne, qui ne s’est pas uniquement focalisée sur les thèmes traditionnellement associés au vieillissement (santé, autonomie, ou isolement) fut une parole constructive apportant un éclairage précieux sur les actions à mettre en place pour l’avenir."
Et de conclure: "Cette labellisation nous oblige. Elle nous pousse à aller encore plus loin sur les actions que nous devons mettre en place à l’avenir pour nos aînés. Nous devons continuer à les associer, les consulter, les mettre au centre de nos démarches pour une ville plus inclusive. Ils ne doivent plus être le dernier maillon de la chaîne de solidarité; ils doivent en devenir le cœur, autour duquel gravitent toutes les partenaires, publics, privés, associatifs. C’est un enjeu démocratique comme de bien-être".
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